Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon
Exposition // Grandes Ouvertes
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DU VENDREDI 29 SEPTEMBRE AU JEUDI 16 NOVEMBRE 2017.
Grande Galerie.
Vernissage le jeudi 28 septembre 2017, 18H30.

exposition fermée du 23 au 29 septembre pour congés scolaires.

Une sélection de photographies de Madeleine Millot-Durrenberger autour de "Fronts et Frontières".

Artistes :
Vasco Ascolini, Patrick Bailly-Maître-Grand, Valérie Belin, Stephano Bianchi, Chen Po-I, Jean Daubas, Jean-Baptiste Dornier, Christiane Geoffroy, Valérie Graftieaux, Yannig Hedel, Kaven Seyed Hosseini, Colette Hyvrard, Michel Journiac, Gabor Kereres, Dora Maar, Georges Méliès, Pierre Mercier, Ian Paterson, Ernest Pignon Ernest, Ferdinand Quenisset, Lewis Morris Rutherfurd, Jan Saudek, Pierre Savatier, Nathalie Savey, Rudolf Schafer, Josef Sudek, Patrick tosani, Francesco Vezzoli, Joel-Peter Witkin, Masao Yamamoto.

"En un temps où les discours identitaires et le repli sur soi semblent constituer la règle commune, où des frontières s’érigent quasiment partout en remparts de béton et de barbelés, nous avons décidé grâce à l’amicale complicité de Madeleine Millot-Durenberger de placer cette rentrée sous le signe bienveillant du vent du large .
De tous les vents en fait et de célébrer grâce à une sélection pertinente des photographies de sa collection parmi les plus éloquentes de cet esprit de liberté , ce vaste monde ouvert, ce "Tout-Monde" qu’Edouard Glissant résumait souvent en affirmant : "il y aura toujours d’autres terres en vue".

Et en effet, les créateurs ici présentés parmi les plus grands du XXième siècle de Méliès à Josef Sudek ou Dora Maar, jusqu’à leurs descendants les plus contemporains (Valérie Belin ou encore Stefano Bianchi, entre autres) ont tous comme point commun celui d’avoir, comme le dit la conscience commune, "fait bouger les lignes".
Elles et Ils ont refusé les frontières préétablies pour s’aventurer toujours plus loin, sans crainte, au devant de l’altérité et de l’inconnu qu’il s’agisse de paysages, de personnes, d’inspirations, ou de disciplines .
Telle est bien la richesse offerte en partage dans "Grandes Ouvertes" et dont on pourrait dire qu’elle est l’illustration de ce qu’est profondément une école supérieure d’art comme la nôtre.
Car notre pédagogie est tendue vers cet objectif majeur : certes, acquérir les techniques artistiques et les références culturelles de l’histoire de l’art mais surtout pas pour s’y soumettre en gardien de dogme ou en valetaille paralysée de respect. Il s’agit ici bien plutôt d’apprendre sinon à s’en défier du moins à en jouer à son propre profit. Tel serait donc notre "motto" : repousser toujours et encore les limites de l’acceptable et de l’accepté dans le respect servile desquelles aucune création véritable n’est possible.

Ainsi, cette très belle présentation se fait-elle allégorique d’une rentrée 2017-2018 volontiers nomade et transgressive, et qui nous permettrait de reprendre à notre compte cette belle pensée d’un autre grand ami de l’Isba, Kenneth White :

"Ce n’était pas l’identité que je recherchais dans ces parages ... mais un champ d’énergie. " (la Maison des Marées)

LD "


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