Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon
Équipe pédagogique

L’enseignement est assuré par 17 enseignants et enseignantes (qui exercent tous et toutes une activité pratique ou théorique dans différentes disciplines de l’art ou de la communication visuelle) et 4 assistants et assistante d’enseignement artistique.

Daniele Balit Histoire de l’art et culture générale
Daniele Balit est historien de l’art, théoricien et commissaire d’expositions. Docteur à l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il enseigne l’histoire de l’art à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon et est chargé de cours à l’université Paris 8, où il est chercheur associé du laboratoire TEAMeD - Théorie, Expérimentation, Arts, Médias et Design. Ses recherches portent sur les convergences audio-visuelles des arts dans la période « post-Cage », ainsi que sur les pratiques contextuelles. Il a obtenu en 2014 une bourse du Cnap (soutien à la théorie et critique d’art) pour une recherche sur l’artiste Max Neuhaus dont il est spécialiste. Parmi les articles publiés : « From Ear to Site – On Discreet Sound » (Leonardo Music Journal, n°23, 2013 – MIT Press) ; « Pour une musique écologique – Max Neuhaus » (Critique D’Art n°44, Printemps/Été 2015, « Tania Mouraud. Ear Rooms ». piano b. n. 2, dec. 2017). Il est coéditeur de : Les pianos ne poussent pas sur les arbres - Ecrits et Entretiens de Max Neuhaus, anthologie en cours de publication chez Les presses du réel, coll. ochetecho. Il est membre fondateur de la plateforme curatoriale 1:1 projects à Rome, du collectif OuUnPo, et initiateur de Birdcage, galerie temporaire et itinérante autour des pratiques sonores. Ses projets curatoriaux récents incluent : Blow-up (Paris : Jeu de Paume, 2012), No Music Was Playing (Montreuil : Instants Chavirés - Brasserie Bouchoule, 2014), Red Swan Hotel (Rome : MACRO, 2015), Wetlands Hero (Chatou : Cneai, 2015), Max Feed (Besançon : Frac Franche-Comté, 2016) et Mix Feed (Besançon : Institut Supérieur de Beaux-Arts : 2016), exposition en deux volets, dont le catalogue vient de paraître (Max Feed – œuvre et héritage de Max Neuhaus, Isba Besançon, mai 2018).

Camille Chatelaine Graphisme est designer graphique, diplômée de l’École supérieure d’art et design de Valence en 2014. Elle obtient en 2017 un diplôme supérieur de recherche en design (DSRD) après trois années au sein du Cycle design recherche (CyDRe) de l’ÉSAD Saint-Étienne, où elle s’investit notamment dans l’équipe éditoriale de la revue de recherche en design Azimuts, et le commissariat de plusieurs expositions de la Biennale Design de Saint-Étienne. Son travail s’oriente sur la question de la transmission des savoirs et de leur médiatisation. Elle s’intéresse aux modalités d’élaboration des discours et à l’empreinte de leurs représentations sur l’imaginaire collectif. En 2018, elle intègre l’équipe du pôle recherche de la Cité du Design en tant que designer graphique et chargée de recherche où elle travaille pendant deux années sur des projets d’expositions et d’éditions. Fin 2020, elle quitte la Cité du design — avec qui elle continue de collaborer — pour reprendre son activité de designer indépendante, et monter en parallèle une association, TEM-Press, qui vise à diffuser et transmettre les savoirs et savoir-faire des cultures graphiques sur le territoire stéphanois."

Nina Ferrer-Gleize sciences humaines et littérature est artiste autrice, photographe et éditrice. Sa pratique fait se rencontrer textes et images dans le champ de la création documentaire, mais également du côté de la recherche théorique et critique, dans les domaines de l’art, de la littérature et des sciences humaines. En 2021, elle a achevé un doctorat de création à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et Aix-Marseille université, après 4 ans de travail autour du monde agricole et ses représentations, à partir de l’exploitation de vaches laitières de son oncle, en Ardèche. Sa thèse, ouvrage rassemblant travail photographique et enquête de terrain, sera publiée prochainement aux éditions GwinZegal.
Sa première exposition personnelle s’est tenue en 2021 au Bleu du Ciel à Lyon ; une exposition de son travail est à venir au centre d’art GwinZegal (Guingamp) au printemps 2023.
Elle a obtenu en 2015 un master de lettres et arts à Paris-Cité ; elle est également diplômée de la Haute école des arts du Rhin de Strasbourg en 2013 et de l’École suprieure d’art de Lorraine (Épinal) en 2011.
Nina Ferrer-Gleize a co-fondé la maison d’édition de livres d’artistes Pétrole éditions en 2013. Les questions d’édition, d’impression, de typographie, de design graphique sont fondamentales dans son travail.
Depuis septembre 2022, elle enseigne les sciences humaines et la littérature à l’Institut supérieur d’art de Besançon ; avant cela, elle a enseigné les mêmes disciplines à l’école supérieure d’art de Lorraine, site Épinal, de 2015 à 2019. Elle intervient régulièrement en école d’art, à l’université, ou au sein de colloques et de séminaires.

Christophe Gaudard Graphisme
Né en 1978, il vit et travaille à Besançon. Diplômé de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon en 2003, il s’y installe pour monter son atelier en 2004 comme graphiste indépendant. En 2005 il reçoit une bourse régionale d’aide à la création pour développer un projet de recherche sur l’image publique. Certaines de ses affiches ont été sélectionnées, exposées et primées lors de biennales internationales de graphisme comme la biennale d’affiches de Varsovie, le festival d’affiches de Chaumont, les ADI design Award de Hangzhou (Chine), la biennale internationale « Golden Bee » de Moscou, la biennale internationale d’affiches de Ningbo (Chine), la biennale d’affiches de Lahti (Finland), la biennale internationale de graphisme de Brno (République Tchèque), la biennale internationale d’affiches de Chicago, le festival international de design graphique d’Écosse...
Il a reçu en 2006 le 1er prix du concours d’affiches pour l’exposition rétrospective de l’œuvre d’Henryk Tomaszewski, en 2008 le prix « ADI Excellent Work » de l’institut de design de Chine, le 3e prix de la biennale internationale d’affiches de Varsovie, un Golden Bee award de la biennale de Moscou, la médaille d’argent à la biennale internationale d’affiches de Hangzhou, le 3e prix du festival international de graphisme de Chaumont…
Il participe également à des expositions telles que Graphisme d’intérêt public à Paris, Made in France à Genève, Affiches contemporaines françaises à l’institut français du Mexique, Design Fresh à Téhéran, C’est pas mon genre - About Women à la biennale de Design de Saint-Étienne, C’est affiché près de chez vous / Droit de citation et Pièces à conviction au Centre International du Graphisme de Chaumont, Graphisme contemporain et engagement(s) à la BNF, Si tu me cherches, je ne suis pas à la Galerie nationale de la tapisserie de Beauvais, Égalité, mon œil ! à l’espace Oscar Niemeyer, Formes de l’affiche - Manifesti da Chaumont à la fondation Bevilacqua la Masa de Venise, La collection ! au Signe de Chaumont, Design graphique, Acquisitions récentes au musée des Arts décoratifs de Paris, C’est pas la taille qui compte à la MABA de Nogent-sur-Marne…
Il participe à plusieurs jurys de concours internationaux comme le concours étudiants et professionnel du festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont, le concours des 100 Beste Plakate.
Une partie de son travail fait partie de la collection du centre international du graphisme de Chaumont, de la collection du musée des arts décoratifs de la ville de Paris et dans la collection du Museum für Gestaltung de la ville de Zürich.
Depuis 2009, il enseigne le graphisme à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon.

Claire Kueny Histoire de l’art
Claire Kueny est docteure en histoire et théorie de l’art et critique d’art.
Auteure d’une thèse sur l’utilisation des ombres projetées dans la sculpture du XXe siècle soutenue à l’Université Paris 8, ses recherches portent principalement sur la sculpture, l’anthropologie de l’image, la question des techniques et des modes de production, et la création contemporaine.
Elle publie régulièrement des articles dans des revues artistiques (Novo, Mouvement, Arts Magazine, Espace art actuel, Strabic, Possible…) et dans des catalogues d’exposition. Après avoir enseigné à la HEAR-Strasbourg (2011-2012), à l’Université Paris 1 (2014-2015) puis à l’Université Paris 8 (2015-2018), elle rejoint l’ISBA en 2019 pour enseigner l’histoire et la théorie des arts de la 1ère à la 5e année.

Marie Lécrivain Graphisme/typographie est graphiste, éditrice et médiatrice basée entre Metz et Bruxelles. Diplômée de l’École de recherche graphique, Bruxelles et de l’université KU Leuven en Cultural Studies, elle s’intéresse aux liens entre pratiques artistiques et édition, ressources et documentation, médiation graphique et patrimoine culturel. Elle a travaillé pour des studios (OK-RM, Coline Sunier & Charles Mazé, Damien Gernay), des institutions culturelles (St Bride Library, KBR, Archives et musée de la littérature, Le 19, Crac, Maison de l’environnement, Centre culturel de Namur), et collabore avec des artistes (notamment avec La Houle Éditions ou l’association WIR qu’elle a co-fondé). Elle participe également à des résidences (Sector 2337, Chicago, Vorwerk-Stift Künstlerhaus, Hambourg, Fructôse, Dunkerque, Castel Coucou, Sarreguemines). Entre 2020 et 2022, elle est chercheuse à l’Atelier national de recherche typographique de Nancy avec le projet Banane Bleue : écritures matricielles et histoires post-industrielles, et enseigne aujourd’hui le design (typo)graphique et éditorial à l’Isba de Besançon.

Anaïs Maillot-Morel Graphisme
Née en 1983, vit et travaille à Besançon. Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Besançon, elle a poursuivi ses études en obtenant un post-diplôme en design et recherche à l’école Supérieure d’Art et de Design de Saint-étienne. Durant ses études, elle rencontre Constance Rubini et Denis Couegnioux avec qui elle conçoit le premier numéro de la revue Transmission sur Andrea Branzi. En 2006, elle poursuit dès lors dans le domaine de l’édition en signant plusieurs numéros de la revue Azimuts, ainsi que d’autres publications de design graphique. Elle réalise aussi un numéro de la revue D’Ailleurs ainsi qu’un ouvrage pour la Maison du Peuple, revues de l’école des beaux-arts de Besançon. Sa formation pluridisciplinaire l’a conduit à travailler en parallèle à la conception de simulation de vitrines pour les grandes maisons de luxe : Cartier, Façonnable, Chantelle, Kenzo... Depuis 2007, elle codirige, aux côtés d’Yves Morel, l’agence Yves Morel Workshop. L’agence est spécialisée dans le design d’objets, le graphisme, la scénographie et le soclage d’art. De grandes expositions ont vu le jour au sein de l’agence. De l’exposition : « Le temps des loisirs » au MuCEM à Marseille, à l’exposition « Science et fiction, aventures croisées » à la Cité des Sciences en passant par « Vous avez dit Chimie ? » au Palais de la Découverte, sans oublier « Bêtes d’expo ! » à la Citadelle de Besançon. Depuis 2008, elle enseigne le design graphique à l’école des Beaux-Arts de Besançon, ainsi que le design de produit à la Faculté des Sciences de Besançon.

Isabelle Massu Culture visuelle
Depuis son premier instamatic Isabelle Massu s’intéresse à l’image sous toutes ses formes. Très vite, elle a fait d’internet le support de ses travaux et son champ d’investigation ; le cyberféminisme, l’opensource, les archives font partie de ses objets familiers. Elle a enseigné au San Francisco Art Institute ( 2006 - 2008) à la Parson school of Art à Paris (2010 - 2013) ainsi qu’ au Paris College of Art de 2013 à 2017. Isabelle Massu enseigne en Art et en communication visuelle. En 2018 elle participe à la mise en place d’un centre de recherches au croisement des arts, des sciences sociales et de la technologie avec qui elle collabore régulièrement : le Center for arts & Design and social research basé à Boston, dans le Massachusetts. le centre invite artistes, designers et chercheurs des cinq continents à mettre leurs savoirs en commun à travers résidences, expositions, ateliers, publications et recherches collaboratives. les résidences s’organisent autour des valeurs d’ouverture et d’échange et l’objectif est de créer les conditions pour un environnement flexible et créatif, doublé d’une forte implication sociale. les chercheurs et les visiteurs approfondissent leurs connaissances et développent de nouvelles pistes pour y découvrir des engagements partagés tout autant que des collaborations.
Elle est activement engagée avec différents groupes en école d’art, sur les questions de pédagogies transformatrices et féministes.

Emilie McDermott Enseignement artistique en Anglais
Emilie McDermott est une artiste franco-américaine diplômée des Beaux-Arts de Paris-Cergy. Elle a grandi à Washington DC, où elle a dansé au Washington School of Ballet. Son parcours protéiforme, l’a amené par la suite à étudier à l’ESCP, à travailler dans le domaine du design, avant de poursuivre ses études en arts à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne et à l’ENSAPC. Pratiquant la performance et vidéo, elle travaille depuis quatre ans en étroite collaboration avec la Finlande et a collaboré avec de nombreux artistes contemporains, compagnies de danse et théoriciens. Par ailleurs, elle mène depuis plusieurs années une pratique de traduction (livre, revue et web), travaillant en particulier avec des artistes ainsi que des institutions culturelles et artistiques. Elle a également enseigné l’anglais à des publics adultes et jeunes depuis près de sept ans. Professeur en charge de l’enseignement en anglais à l’ISBA, ses compétences artistiques associées à sa maîtrise de l’anglais et à son expérience pédagogique, lui permettent de développer un enseignement dynamique adapté à des études d’art.

Didier Mutel Gravure
Diplômé de l’école Supérieure Estienne (1986-1991) puis de l’école nationale supérieure des arts décoratifs (1991-1993) et de l’Atelier national de création typographique (1994-1995), il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis, où il aménage le nouvel atelier de gravure. Il a reçu le grand prix des métiers d’art de la Ville de Paris en 1997. Il a été nommé Maître d’Art (programme du ministère de la culture inspiré des « trésors vivants » au Japon) par Aurélie Filipetti en novembre 2013 et fait partie de l’association des grands ateliers. Graveur, il conçoit, réalise et édite depuis 1988 des livres d’artistes en relation avec la littérature, parmi lesquels Oiseaux de Saint-John Perse, Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig, La Métamorphose de Franz Kafka, Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll, « 4 speeches by G. W. Bush », un coup de dés de Mallarmé, Le murmure, condition et destin de l’artiste de Francis Ponge, le « out side » projet… Il se consacre principalement à l’estampe dans une optique ouverte et décloisonnée ayant comme objectif une réouverture d’un outil en cours de redéfinition. À l’école des beaux-arts de Besançon depuis 2003, il enseigne la gravure et le dessin. Il intervient en 2e année du cursus et en communication visuelle pour le suivi des projets graphiques et d’édition en 3e, 4e, et 5e année.

Rainer Oldendorf Volume
Né en 1961, Lüchow, Allemagne. Vit à Besançon, Lörrach (près de Bâle) et Paris. Études en sciences humaines à l’Albert-Ludwigs-Universität Freiburg im Breisgau, formation en arts plastiques à la Hochschule für Bildende Künste Hamburg, post-diplôme à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques à Paris, pensionnaire à la Villa Kujoyama à Kyoto en 1999. L’enseignement est un élément de sa pratique sculpturale depuis 1991 en France et ailleurs.

Géraldine Pastor-Lloret Dessin
Après des études à l’école des beaux-arts de Marseille, elle réalise plusieurs résidences de travail au Hangar à Barcelone, au 3bis f à Aix-en-Provence et récemment à la Villa Arson à Nice. Son travail de dessin et ses installations sont autant de scénarios contextuels, des propositions à entrées multiples. La pratique du dessin occupe une place importante dans son travail. Elle a mis en place des collaborations spécifiques autour de projets éditoriaux. Pour exemple la revue de dessins Toc qu’elle propose depuis 2001. Elle a organisé de 1994 à 2006 les activités de la galerie associative SMP à Marseille. Avec ses collaborateurs elle a mis en place depuis 2005 un programme d’expositions et de résidences à Berlin, autour d’un lieu nommé Visite ma tente. Elle enseigne à l’école des beaux-arts de Besançon depuis 2006. Elle propose en 1re année un cours de dessin et en 2e année des développements plus génériques autour de la pratique du dessin (édition, installation, animation).Géraldine Pastor Lloret est représentée par la galerie Parker’s box à New-York.

Gilles Picouet Volume
Gilles Picouet trouve son inspiration dans les récits, les contes et légendes du monde entier. Récemment, il a inventé sa propre figure mythologique avec qui il dialogue pour créer des œuvres qui sont autant d’objets de dévotion. Ses matériaux de prédilection sont des objets "bon marché" et jetables qu’il magnifie grâce à différents procédés artisanaux. Il enseigne par ailleurs le volume et l’espace à l’Institut Supérieur des beaux-arts de Besançon (ISBA) depuis 2003 où il a co-crée l’atelier "résidents".
Jalons :
• Pénates, exposition à l’ISBA, Besançon en 2013
• Pandora, exposition à la CPAM, Besançon, en 2012-13
• Dédale, œuvre réalisée en partenariat avec l’entreprise Mantion et achetée par la ville de Besançon, en 2010
• Exposition et résidence à Shanghaï, en 2009-10
• Tout s’écoule, Abbaye de Quincy (89) en 2008
• Création du collectif Clara (exposition Affinités, Saline Royale d’Arc-et-Senans) en 2005
• Exposition et résidence à Montevideo (Uruguay) en 2003
• Exposition avec le Pavé dans la Mare, Besançon en 2002
• Exposition et résidence à Montréal (Usine éphémère, Fonderie Darling) en 1999
• Exposition collective "Les impromptus" au Crédac en 1998
• Exposition et résidence à Monflanquin (33) en 1997-98
• Simplon express, La Galerie des Locataires, (lettre lue à Ida Biard pour les besoins du film) en 1989

Martha Salimbeni Graphisme typographie
Née en 1983, a étudié à la Villa Arson à Nice puis à l’ENSAD de Paris. Elle est aujourd’hui graphiste indépendante et travaille essentiellement dans le cadre de projets artistiques et culturels. En parallèle, elle exerce une activité de dessinatrice et participe à différents projets collaboratifs pluridisciplinaires. Après avoir travaillé aux côtés de Manuel Raeder à Berlin en 2008, elle rejoint le collectif le Foyer pour créer la revue Le Fourneau Cosmique et contribuer à plusieurs manifestations artistiques, notamment une résidence à Saint Pétersbourg en Russie pendant les Nuits blanches. En 2011 elle co-fonde MERCURE avec Maya Palma, Manon Recordon et Giuliana Zefferi, un programme de résidence, de recherche, d’exposition et une revue. En 2012, elle devient la graphiste de Séries-Limitées, plateforme web de vente de mobilier et objets de créateurs, de cette rencontre est née une déclinaison de sa typographie Scappa en objet, réalisé en métal et en néon. En 2013 elle conçoit une édition avec le duo de plasticiennes Hippolythe Hentgen témoignant de leur intervention dans le lycée Paul Valéry à Paris. Elle collabore également avec la commissaire d’exposition Marion Vasseur Raluy pour la réalisation d’un livre présenté au cours du séminaire « Si nous continuons à parler le même language, nous allons reproduire la même histoire », conçu par Mikaela Assolent et Flora Katz sur invitation du commissariat chez Treize à Paris. En 2014 elle participe à la résidence La Grande Ourse au Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain. Elle y rencontre l’artiste Hélène Bertin avec qui elle crée des projets de workshop, notamment pendant la 25e édition du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont et à l’ENSA de Dijon.

Hugo Schüwer-Boss Peinture
Enseignant pratique contemporaine de la peinture
Né en 1981 à Poitiers, de nationalité Franco-suisse. Il vit et travaille à Besançon ou il a cofondé deux artist run spaces ; Toshiba House, 2009-2016 et Sunset (RS) avec Christophe Gaudard depuis 2016. Outre des résidences à la Friche Belle de mai à Marseille et au Frac Alsace, il a exposé à la villa Arson à Nice, au Confort Moderne à Poitiers, au centre d’art Forde à Genève, au Frac Limousin à Limoges, participé à la première biennale de Belleville et au 55e salon de Montrouge. Après l’obtention du 1 % culturel de la douane de Delle-Dellemont ; son travail a rejoint les collections du Frac franche Comté, du Frac Limousin, du Consortium à Dijon, et du Fonds national d’art Contemporain.
En 2018, le Frac Franche comté lui a consacré sa première exposition monographique en institution.

Philippe Terrier-Hermann photo et vidéo
Après l’obtention d’un DNSEP à Rouen il poursuit des études à la « School of the Art Institute of Chicago » et à la « Rijksakademie » à Amsterdam, il séjourne à Bruxelles, à Rome (Villa Médicis), à Paris (cité des Arts), à Tokyo (Villa Médicis Hors les Murs), à Buenos-Aires et en 2006 à Bangkok afin de réaliser différents travaux essentiellement sous forme de photos ou de vidéos. Depuis 2000, il a exposé au C.N.P. à Paris au Museum voor Fotografie à Anvers, à la Biennale de Sharjah aux Emirats Arabes Unis, à la Villa Arson à Nice et au Centre d’art de Castres. En 2009 il a réalisé un long métrage « la dérive » pour la Biennale de Busan en Corée, ce film a été en sélection au Festival Hors Pistes au centre Pompidou et au Festival IndieLisboa à Lisbonne, il sera présenté en 2010 à la South London gallery. Ses Vidéos ont été projetées à l’occasion des soirées Point Ligne Plan à La Fémis, au Jeu de paume et au Grand Palais à Paris au Super Deluxe à Tokyo, à De Appel à Amsterdam, et au Reina Sofia à Madrid. Certaines font aussi parties des collections du Centre Pompidou. Il a publié 4 ouvrages Fascination & Romans , internationales, 106 beautés japonaises et en 2007 Beautés hollandaises. Depuis 1995 il codirige le centre d’art autogéré « la maison Grégoire » à Bruxelles où il a pu présenter le travail de Runa Islam, Barbara Visser, Regine Kolle ou bien Jean Bedez. En 2010 il a fondé le diep, festival de la côte d’albâtre avec des œuvres de Veilhan, Sala, Osz… Depuis 2005 il est en charge du suivi des étudiants de 4e et 5e année de photographie à la Cambre à Bruxelles. En 2006 il a dirigé un workshop à la Oslo Fotokunstskole et il enseigne la vidéo et la photographie à Besançon depuis 2006.

Rémy Yadan Multimédia
Rémy Yadan est artiste plasticien vidéaste, performeur et metteur en scène, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris - Cergy.
Lauréat 2018 de l’Institut français, il prépare actuellement une résidence et une expostion en Iran et travaille également sur sa prochaine création scénique 2019 qui sera programmée au théâtre de Vanves. Pensionnaire en arts plastiques en 2012 à l’Académie de France à Rome - Villa Medicis, il y développe à la fois son travail d’images et de mises en scène dont Movimento parallelo (dans le grand salon de la Villa Médicis), Héraclès (au Palazzo Farnese, Ambassade de France en Italie), et Nihil obstat (au Teatro Valle Occupato) où il devient directeur artistique de Promessa (collaboration avec Marianne Derrien), festival vidéo et chorégraphique. Il établit un échange entre la Villa Médicis et le Teatro Valle Occupato permettant d’y programmer près de 25 artistes français et italiens et d’initier la Villa Medici Occupata. Il devient rapporteur du jury de la Villa Médicis en 2017.
En 2016, il collabore avec Arielle Dombasle pour la mise en scène de La Traviata, Opéra de Verdi (présenté dans la Cour d’Honneur de l’Hôtel National des Invalides, au Château de Vincennes, au Champ de Bataille…) Il intervient régulièrement à l’ENSAD où il réalise des workshops dans le secteur Art Espace.
Dans le cadre du Festival Artdanthé 2014 et 2015 du Théâtre de Vanves, Rémy Yadan présente Les Fumeurs Noirs après des résidences de recherche au Centre National de la Danse (CND) à Pantin et à la Ménagerie de Verre à Paris. Invité par Eternal Network à Tours, il réalise une création scénique Il est ici le bonheur, dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées avec une exposition vidéo à Eternal Gallery intitulée Survivances. En 2009, le Fonds National d’Art Contemporain fait l’acquisition de Madres, (œuvre vidéo) réalisée lors de sa résidence à Buenos Aires (Lauréat de l’Institut français). Une exposition personnelle de l’ensemble de ses vidéos Hora sideral y sera présentée au Centre Culturel Recoleta. Il obtient en 2008 une résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris où il met en œuvre 3 créations scéniques dont Huitième de soupir. Ses vidéos sont projetées dans de nombreux festivals français et internationaux dont Paris (Coté Court) Bruxelles, Lisbonne, Lausanne, Turin, Madrid, Amérique Latine... Il a également réalisé des films pour les chorégraphies d’Alain Buffard projetés à Vidéodanse au Centre Pompidou. Pendant 10 ans, il propose Diaphora, une émission radiophonique mensuelle consacrée à la création contemporaine.
Son parcours est également jalonné de séminaires de psychanalyse. C’est en 2012 qu’il crée sa structure associative TAMM COAT.

Marie Weisensel Peinture
Née en 1982, vit et travaille à Villeneuve Saint Georges. Diplômée des Beaux-Arts de Paris et de l’université Panthéon Sorbonne.
Elle a exposé à la Manufacture de Sèvres, à la galerie Jean Collet de Vitry, à l’Espace Lhomond à Paris. Elle a participé à des manifestations d’art contemporain comme Chic Dessin, Drawing now, le Parcours Saint Germain et la Biennale d’Issy les Moulineaux. Ses peintures, liées à la figuration, interrogent la représentation de l’image. Dans son travail, cohabitent un ensemble de techniques appartenant autant au dessin qu’à la peinture. L’acte de peindre répond à une volonté et à un désir de saisir et de capturer une part du monde qui nous entoure, de l’appréhender pour le faire tenir dans une composition.
Au sein de L’ISBA depuis 2020, elle conçoit la peinture comme un médium ouvert qui se nourrit de toutes les pratiques : dessin, photographie, vidéo,...

ASSISTANTS D’ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE

Jean-Luc Bari Assistant d’Enseignement Artistique Sculpture Céramique
Né en 1964, diplômé de l’école d’Art de Besançon. Plasticien, à la frontière entre la sculpture et le design, il développe un travail de volume, de dessin et de peinture qui interroge le monde des objets en tant qu’espace de représentation.
Il expose régulièrement son travail, participe à plusieurs résidences et développe des partenariats avec différentes entreprises spécialisées dans le cadre de projets spécifiques.
Réalise un livre pour la collection Jeunesse avec la Maison Chauffante Edition en 2006.
Il intervient à l’ISBA depuis 2000, comme enseignant pour les cours du soir de sculpture et de dessin.
Actuellement, il enseigne la sculpture et la céramique auprès des élèves de 1ère et 2ème année, dans le cadre des ateliers de pratiques techniques et propose un accompagnement en volume en fonction de projet pour l’ensemble du cursus.
Il est chargé de l’élaboration et du fonctionnement d’une résidence, sculpture / céramique proposé aux anciens étudiants qui s’articule autour de l’idée de multiple et de collection.
Il participe activement à l’organisation et à la programmation de la manifestation Le Jour du Feu depuis 2002.

Nicolas Bardey Assistant d’Enseignement Artistique Serigraphie Techniques d’impression
Graphiste et plasticien, diplômé de l’école des beaux-arts de Besançon, il édite et conçoit livres, revues et multiples favorisant tous les procédés d’impressions. Son activité se concentre autour du design éditorial (direction artistique notamment des collections La Conversation, Frac Franche-¬Comté depuis 2014 et « Oh cet écho », Les presses du réel, depuis 2008), d’identités graphiques (réseau Seize Mille, art contemporain en Franche-¬Comté ; Toshiba House, atelier & lieu d’exposition, Besançon, structure avec laquelle il collabore activement entre 2009 et 2015 ; Sonic, pôle sonorités de l’école d’art de Mulhouse ; ArchitecTone, colloque art/son/architecture, Saline royale d’Arc¬et¬Senans), et de créations typographiques (une dizaine de caractères dessinés depuis 2008). Participe et collabore à plusieurs groupes de travail et de recherche dont la revue Tacet (éd. Haute école des arts du Rhin), l’association W au côté d’Yvan Etienne (problématiques et pratiques esthétiques liées au travail du son et à la transdisciplinarité) dont il fut le président de 2003 à 2007. Affectionnant le partage des compétences et la mise en commun des ressources, il participera à la création des collectifs Territoires, puis AKT (réunissant divers acteurs des champs des arts plastiques et du design de l’axe franco¬suisse), collabore avec Christophe Gaudard & Elsa Maillot entre 2010 et 2013, ou produit et co¬anime avec Nicolas Maigret le programme de création radiophonique CRAPS diffusé sur les ondes et sur internet entre 2004 et 2008.

Elodie Régnier Assistante d’Enseignement Artistique Photographie
Née en 1981, Elodie Régnier vit et travaille à Dijon.
En 2006 elle obtient le DNSEP à l’ESAAA (École Supérieur d’Art de l’Agglomération d’Annecy), puis elle part en 2007 sur les routes enseigner aux enfants du cirque Arlette Gruss. Grâce à cette nouvelle expérience de vie nomade, elle comprend qu’elle veut créer des récits photographiques.
Elle initie alors un travail de photographie documentaire, et explore tout le potentiel de ce médium, en questionnant la réalité et sa représentation. Elle peut extérioriser de façon concrète ce qui est au plus proche d’elle.
En 2012 elle est lauréate du prix Jeunes Talents, décerné par le Conseil Départemental de Côte d’Or, récompensant son travail photographique et sonore sur le célèbre parc d’attractions abandonné de Berlin : Spreepark.
En 2015 elle devient l’assistante du célèbre photographe anglais Martin Parr, lors d’un projet commandé par la ville d’Evian. Suite à cette enrichissante collaboration avec le photographe, elle est contactée quelques mois plus tard par Alessandra Sanguinetti, photographe américaine aussi membre de l’agence Magnum Photos, et par la fondation d’entreprise Hermès, dans le cadre du projet Immersion. Elle devient alors l’assistante d’Alessandra Sanguinetti de sa première prise de vue dans la " jungle de Calais ", à son exposition, Le gendarme sur la colline, à la fondation Aperture à NYC, en 2017.
Ces échanges professionnels fructueux, et devenus amicaux avec ces deux photographes de renommée internationale, l’ont conduit au bureau de l’agence Magnum Photos à Paris, de 2017 à 2019, où elle exerce le métier de chargée des expositions, et développe des projets culturels et artistiques en France et à l’international.
En 2021 elle reçoit l’Aide à l’Installation d’Atelier de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté.
Cette même année elle est invitée par la Ville de Dijon, dans le cadre de la résidence de création Dijon Vu Par, à réaliser une série de photographies et un film, en collaboration avec le musicien dijonnais, Gabriel Afathi. Son travail est alors exposé au Palais des Ducs et des États de Bourgogne, à Dijon.
En 2022 elle est invitée à exposer son travail photographique, per diem, ainsi que son film Videochroniques 2015-2020, à l’ACB Scène nationale, à Bar-le-Duc. Une exposition personnelle dans laquelle une sélection d’œuvres du Musée barrois sont également présentées.

" En perpétuel mouvement, je capte de près ou de loin avec mon appareil photo, ma caméra ou mon téléphone portable ces moments qui mis bout à bout constituent la trame de la vie.
Je marche beaucoup pour trouver des " personnages " qui m’attirent et me fascinent. Je dois simplement sentir quelque chose en eux qui éveille ma curiosité, et qui me donne envie de découvrir leur vie, de pénétrer leur intimité. C’est souvent cette prémonition qui définit mon intention artistique.
Lors de mes déambulations je capture aussi des scènes de vie, des objets, des paysages qui m’amènent à elles, à eux, occupantes et occupants d’un territoire.
J’ai à cœur de me laisser surprendre par cette immersion, et d’aller vers l’inconnu pour en explorer les moindres particularités.
Telle une glaneuse, je ramasse ici et là des bribes de vie insoupçonnées, et je tente de leur donner une existence réelle, comme sortie de l’ombre.
L’image vogue ainsi, fluctuante, mouvante car dans mon approche sensible et intuitive, rien n’est fixe et définitif.
Rencontres improbables d’univers disparates qui interrogent notre regard, des situations incongrues ou intimes. L’image est multiple, ouverte et offre de nombreuses correspondances.
Il faut y voir un portrait social et poétique de traversées urbaines, périurbaines et rurales. "

Christophe Vaubourg Assistant d’Enseignement Artistique Infographie, multimédia
Élevé au coca-cola et aux jeux vidéo, diplômé de l’école des beaux-arts de Mulhouse, je me suis rapidement tourné vers Internet ainsi que vers la scène électronique : cofondateur de la plate-forme graphique www.noweb.com et musicien dans diverses formations techno ou électro. Après 7 ans en agence de communication multimédia (Publicis Lyon) en tant que webdesigner puis webmaster, et enfin chef de projet, j’ai intégré en 2000 l’école des beaux-arts de Besançon où je propose au sein de l’atelier infographie une initiation à la PAO (publication assistée par ordinateur) et à ses diverses applications dans les domaines de l’impression papier ou de l’édition (intervention dans les différents niveaux du cursus).


Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon I 12, rue Denis Papin, 25000 Besançon I T. +33 (0)3 81 87 81 30