DU LUNDI 10 AU VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2012.
Bibliothèque.
Wittgenstein a suggéré que nous pouvons seulement faire des affirmations sur les faits, tant qu’on a les moyens de parler d’eux. Il a laissé entendre que notre connaissance est déterminée et limitée par les spécificités du langage.
Toutes ces cultures développent leur langues parlées, en parallèle les unes avec les autres. Elles sont rendues visuelles par le biais de signes et de symboles : un langage imagé. Les deux expressions orales et écrites sont, pour la plupart, indépendantes l’une de l’autre. La communication est la motivation pour les deux systèmes. Les gens utilisent des mots pour coder et classer les images et les objets qui les entourent et que la traduction est nécessaire, il existe inévitablement des malentendus subtils. Le domaine dans lequel le mot et l’image se rencontre d’égal à égal est toujours propice à la dislocation. Ce phénomène est devenu plus prononcé depuis l’avènement de l’internet, dans lequel le croisement des cultures vient enrichir les différentes significations d’un même mot ; et le nombre le plus élevé de visiteurs du site va de pair avec la vérité perçue.
Nous, notre façon de penser , notre comportement et notre compréhension, sont clairement conditionnés par notre langage. Les cultures qui paraissent semblables ont, en regardant de plus près, des perceptions étonnamment variés de leur environnement. Même entre les membres de cette grande communauté culturelle, il existe une déformation de la transmission.
Mes propres expériences ont mis en évidence une plus grande, mais nullement gênante, différence des conceptions culturelles entre les français et l’anglais, que ce que j’avais imaginé auparavant. Cet ensemble de travaux tente de révéler mes expériences sur la communication au cours d’une période de 5 semaines à l’ISBA.
Suzi Tibbets.